[terminé] L'Ancienne Ville, la nuit...

Cafeteria - Ancienne Ville

Edward marchait rapidement, tout en s'engouffrant dans les rues sombres. Personne ne le suivait, Elena l'avait laissé partir. Il s'adossa à un mur, il se laissa glisser sur le sol, appuya sa jambe contre son front et laissa ses larmes couler.

- Tu t'es trompée, Eddy. Je ne t'ai pas laissé partir. Ecoute,pleure si tu veux, pleurer fait du bien. Mais sache que le passé est le passé et il faut tourné la page. Et ce n'est pas de ta faute. Tu n'y est pour rien. Et ne me demande pas de partir, je ne le ferais pas.

Ed serra les dents.

- Tu veux vraiment... que je te dise tout ou quoi ?!

- Bon, je veux bien tout te dire... Je suis née à la campagne, à l'autre bout du pays, dans un village appelé Rezembool. Y'a que des colinnes et une maison toutes les 10 collines. Quand j'avais un an, ma mère, Trisha et mon père, Hohenheim, ont mis au monde mon petit frère, Alphonse. Puis quand j'ai eu deux ans et Alphonse, un an, notre père est parti comme ça sans rien dire. Puis, quand j'avais 7 ans, ma mère est morte d'une maladie, causé par le chagrin du départ d'Hohenheim. Depuis, je ne le considère plus comme mon père. Quand j'ai eu 12 ans et Alphonse 11 ans, on était en train de jouer avec Winry, notre amie d'enfance, au bord d'une petite falaise. Elle a glissé, et je n'ai pas bougé. Plus tard, Pinako, la grand-mère de Winry, est également morte de chagrin. Un jour, où j'allais au village, je suis rentré, et j'ai trouvé mon petit frère mort par terre, dans son sang. Il s'est suicidé. En gros, j'ai causé quatre morts. J'ai brûlé ma maison, et je parcoure le pays depuis mes 12 ans. J'ai toujours vécu dans la rue, ça fait longtemps que je n'ai pas eu un vrai repas. Rien que pour me punir, j'ai voulu me couper le bras droit et la jambe gauche, pour mourir en souffrant pour eux. Mais ça n'a pas marché, je n'ai que des cicatrices.

Il releva son jean et la manche gauche de son tee-shirt, pour laisser à découvert deux énormes cicatrices, une au niveau de la cuisse et l'autre en dessous de l'épaule.

- Maintenant, je suis là, et je me suis renfermé dans la solitude, parce que je m'y sens bien. Voilà l'histoire. Maintenant, s'il-te-plaît, ne dis rien à personne, et essaie d'oublier, s'il-te-plaît. Tu peux y aller. Je t'en conjure, vraiment, oublie-moi.

Elena resta très emue. Bien qu'elle savait déjà son histoire, celui lui fit mal au coeur. Elle n'avait qu'une enfin c'était de le serrer dans ses bras et de lui dire que ce n'était pas de sa faute mais elle savait qu'il allait sans douter mal réagir.

- Ecoute, Eddy. Je ne suis pas là pour te juger. Je sais à que point tu as souffert. Mais ce n'est pas de faute ce qui est arrivé. Tu n'y es pour rien. Je ne dirais rien à personne, si tu y tiens. Mais, je n'oublierais pas. Et comme je te l'avait dit, je serais toujours là pour toi.
Elle le pris dans ses bras..
- Tu n'y est pur rien,rassure-toi. Je serais toujours là pour toi.

Et elle s'enfichait s'il allait mal réagir ou pas.

Ed resta dans ses bras puis se dégagea.

- Si tu veux. Seulement, je voudrais que tu gardes tes distances avec moi devant des gens, que quand nous sommes seuls, OK ? Je ne veux pas que d'autres en profitent pour se rapprocher de moi.

Elena se remit dans ses bras et répondit :
- Oki,ne t'inquiète pas. Cela restera entre nous. Je te raconterais mon histoire un de ces-jours, je n'ai pas envie de t'ennuiyer. Je te comprend parfaitement.

- Bon, tu peux me laisser seul ? J'voudrais rester là un moment, je reviendrais dans l'académie plus tard.

-Ok. Alors,a plus,Ed. Je ne vais pas tout de suite dans l'academie, je vais trâiner par ici ,histoire de me rafraichir les idées..

Elle déposa un baiser sur la joue de son ami et tout en marchant, tira une photo de sa poche..
- Stefan, murmura-t-elle.

Et elle séloigna.